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Comment réviser le français pour l’épreuve du brevet ?

lundi 12 décembre 2016, par Christophe MONTFORT

Comment réviser pour le brevet ?

Il y a surtout des choses à savoir faire :

Pour la première partie de l’épreuve (questions sur un texte littéraire) :
Comprendre ce que tu lis et être capable de mettre des mots sur ce que tu as compris pour élaborer une interprétation.
Si des connaissances sont demandées, elle seront toujours reliées au sens : « Pour le texte littéraire, certaines de ces questions sont d’ordre lexical et/ou grammatical. Toutes les questions engagent le candidat à réagir à la lecture et à justifier son point de vue. » (Texte officiel)

Pour la deuxième partie de l’épreuve (réécriture, dictée, rédaction) :
Maîtriser la langue écrite : l’orthographe, la syntaxe, la ponctuation.
Maîtriser différentes formes d’écrit : le récit, la description, le dialogue
Etre capable de défendre son avis à l’écrit et de construire une argumentation organisée et nourrie de sa culture personnelle.

Dans tous les cas, même s’il faut des connaissances théoriques, celles-ci ne suffisent pas. Il faut avoir travaillé correctement pendant plusieurs années : être un lecteur régulier, être curieux de tout (de l’actualité, de différentes formes d’art) pour nourrir sa sensibilité et être capable de se forger un avis. Prendre au sérieux les rédactions effectuées en classe, être vigilant à l’écrit tous les jours, corriger ses rédactions après qu’elles ont été rendues...

CELA DIT : il y a des choses à apprendre. La liste suivante ne couvre pas tout le programme, mais voici les priorités :

Tous les cours marqués d’un point dans le classeur
Maîtriser parfaitement les conjugaisons les plus utiles à l’écrit : le présent, le passé simple, l’imparfait de l’indicatif
Maîtriser les accords dans la phrase (dans le groupe verbal, l’accord du participe passé, les accords dans le GN)
Distinguer les homophones grammaticaux (ce/se ; ça/sa ; leur/leurs, ...)
Reconnaître les 8 classes grammaticales (révision des années précédentes)
Identifier les fonctions grammaticales (pp. 286, 288, 310)
La valeur (ou « emploi ») des temps verbaux (révision des années précédentes)
Les figures de style (p. 280)

Pour t’entraîner
Travaille sur les pages de ton manuel consacrées au brevet (p. 368 et suivantes)
Les pages « bilan » dans ton manuel (je conseille les pages 282, 342, 356) proposent des questions qui associent compréhension en lecture et grammaire (réparties en trois groupes, du plus simple au plus compliqué) et des liens sur le site du manuel pour faire des dictées tout seul !

Correction commentée des dictées proposées dans le manuel.
 
Correction de la dictée p 282
La grange est très bien construite. Les murs sont de pierres grises (ou « de pierre
grise »), bien épais, et sans mentir, tout ("tout" est ici un adverbe invariable qui a le
sens de "totalement") entourés (participe passé qui s’accorde avec « les murs »)
d’un fossé profond si bien qu’on ne peut rien y prendre du tout puisque la porte est
bien fermée. Il y a là-dedans de la nourriture à foison car la terre est bonne. La grange
est très grande mais peu accueillante pour les étrangers. Il s’arrête au bord du fossé,
tout frémissant à l’idée de son butin futur, prêt à assaillir les poules, mais il ne peut
entrer. Il court et court (« t » de la troisième personne au présent) encore autour de la
grange mais ne trouve ni ouverture ni passerelle ni passage et s’en désole
grandement. S’accroupissant alors face(à ne pas confondre avec « fasse » qui est un
verbe) la porte, il voit que le guichet et le portillon sont entrouverts et il s’élance.
 
Correction de la dictée p. 342
Déjà tout le monde était réveillé (tous les mots sont ici au singulier, car c’est « le
monde ») dans l’hôtel.On entendait des garçons qui riaient, des servantes qui
chantaient, des soldats qui brossaient les habits des officiers. Sept heures venaient
de sonner. Léon voulut obliger son amie (« amie » est au féminin, car dans la phrase
suivante, ce nom est repris par « elle ») à prendre une tasse de café au lait. Mais elle
déclara que sa gorge était si serrée (« serrée » s’accorde avec « gorge », qu’elle
mourrait (avec deux « r », on est au conditionnel, pas à l’imparfait) si elle essayait de
boire quelque chose. Léon muni de ses lunettes bleues descendit pour payer sa note.
 
Correction de la dictée p. 356
Mon frère Félix, il est admirable ! Je devrais le détester parce qu’elle le gâte, et je
l’aime parce qu’il lui tient tête. Quand par hasard elle le menace, il attrape un manche
à balai et elle n’approche pas. Quel type (« quel » est un déterminant qui s’accorde
avec « type ». A ne pas confondre avec « qu’elle » qui comporte le pronom « elle » qui
n’a rien à faire ici ! ) ! Aussi, elle préfère le prendre par les sentiments. Elle dit qu’il
est d’une nature trop susceptible. Qu’elle n’en ferait rien avec des coups, et qu’ils
s’appliquent mieux à la mienne (« la mienne » pronom possessif qui reprend « la
nature ».