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Visite "au fil de l’eau".

mardi 17 mai 2016, par Mme Faverot

Mardi 26 avril 2016. Visite de la station d’épuration de Chauffailles.

Les eaux usées se mêlent aux eaux de pluie dans la rivière et arrivent à la station d’épuration. On parle d’effluent.

L’eau passe par un préleveur d’entrée qui contrôle en permanence sa qualité. Une fois par mois, une analyse est effectuée en laboratoire.

L’eau passe ensuite par un poste de relevage. Une sorte de panier sert à filtrer les gros déchets comme des cailloux, des lingettes, du papier etc…

L’eau est ensuite pompée sur le point le plus haut de la station pour un prétraitement qui commence par le dégrillage. Il y a une système de filtration un peu plus fin. On enlève encore des cailloux, des lingettes etc …
L’eau subit ensuite un dessablage et dégraissage. Une odeur désagréable est présente.

L’eau coule ensuite dans le bassin d’aération. Ce bassin est très grand et l’eau y est peu appétissante. Les bactéries présentes se nourrissent des éléments polluants, c’est pour cela qu’on parle de traitement biologique. Pour préserver les bactéries, on veille à ce que le niveau de dioxygène présent dans l’eau soit optimal. Si ce n’est pas le cas, on peut ré oxygéner l’eau.
En surface, il y a de la mousse marron qui correspond à des mauvaises bactéries mortes.

L’eau coule ensuite dans le bassin de clarification. Les bactéries subissent une décantation, c’est-à-dire qu’elles tombent au fond du bassin de clarification.
Les bactéries sont ensuite réinjectées dans le bassin d’aération. S’il la concentration en bactéries est trop élevée, une partie est retirée et stockée sous forme de boue pour être épandue par des agriculteurs.

L’eau dépolluée s’écoule ensuite par le canal de sortie.

Un préleveur de sortie contrôle une nouvelle fois la qualité de l’eau.

L’eau est maintenant claire et transparente, dépolluée mais non potable !

La visite de termine par la découverte du bureau où se trouve l’armoire électrique qui gère le fonctionnement des moteurs de la station d’épuration en automatique ou manuellement.

Nous retiendrons qu’il ne faut pas jeter les lingettes dans les canalisations et que la station d’épuration dépollue l’eau mais ne la rend pas potable.
Un autre traitement de l’eau est nécessaire pour la rendre potable, en particulier l’utilisation de chlore.

Les élèves ont semblé apprécier cette visite à la vue le grand nombre de questions posées.
Nous remercions notre guide pour sa patience et ses explications, et cela malgré la pluie !

Prochain épisode mardi 3 mai : visite d’une station d’épuration qui utilise la filtration par roseaux plantés.

Mme THOMAS Mr BERNILLON

[Source Image : Communauté d’agglomération du Calaisis]